top of page

-Français-

 

 

 

《LE LONG VOYAGE》

 

 

A l'arrivée du crépuscule nos regards fixent l'horizon.

Parfois des voix lointaines et éternelles chantent à mon oreille

Elles voyagent dans le monde

Et par-delà le temps avec le bruit des vagues.

 

Le va et vient permanent sur la plage

Raconte sans cesse une longue histoire

Une histoire trop longue et ma vie est si courte

 

Aussi nombreux que les nuages dans le ciel

Les sentiments naissent et disparaissent

 

Un jour ces sentiments deviendron aussi des bruits des vagues

Et le ressac les emportera sur une plage au loin.

 

 

 

 

 

《LA MER DANS UN COQUILLAGE》

 

 

Déferle le son mélodieux des vagues

A l'intérieur du coquillage

La mer déborde

 

Le soleil aux rayons aveuglants

La lune balanche aux nobles lueurs

Quand ils échangent un sourire

Je sens que tout est harmonie

 

Et l'intérieur du coquillage

Se remprlit d'un rêve moiré

 

 

 

 

 

《LA CHANSON DE LA PETITE FLEUR》

 

 

Petite fleur délicate

Aux tons de cerise

Comme tu as l'air charmante

La chanson que tu fredonnes

Réjouit mon coeur

 

L'onde de ton murmure

Telle une mousse vaporeuse

Imprègne les arbres alentour et les fleurs ensoleillées du jardin

Et quand tout se met à chanter

Mon coeur se change en une brise

 

 

 

 

 

《PAR-DELA LE VENT》

 

 

Dans mon enfance

Je prenais un caillou pour un joyau

Le chemin court était infiniment long

Je me sentais indiciblement triste

en écoutant le chant des cigales à la fin de l'été

 

Ai-je perdu mon âme d'enfant ?

 

 

 

 

 

《L'AUTOMNE》

 

 

Mon coeur enveloppe délicatement

La feuille qui tournoie dans le vent

Le ciel cristallin est si loin

Et ma quête sans fin

 

La feuille qui tournoie dans le vent

Enveloppe mon coeur délicatement

La terre jaunie s'éntend à mes pieds

 

Je vis là maintenant

 

 

 

 

 

《FRAGMENT DE MER》

 

 

Si possédais un fragment de mer,

Il serait d'un bleu très profond,

Il me ferait entendre le son mélancolique des vagues.

 

A la pensée des êtres chers,

Il ferait couler de douces larmes

Et puis, le fragment de mer soulèverait une vague

Et la vague emporterait les larmes.

 

Ce bleu très profond, ce fragment de mer,

 Je le tiens dans ma main

Et le pose contre ma poitrine.

 

Dans le son des vagues, des lueurs pures scintillent.

 

 

 

 

 

《LA CONVERSATION DES ARBRES》

 

 

Un bruissement de feuilles dans le profond silence...

Les arbres parlent entre eux, je les entends...

Mais je ne comprends pas leurs paroles

Sur l'aile du vent

Elles voyagent dans le monde entier...

 

 

 

 

 

《CHANSON》

 

 

Mes larmes chantent

 

Venues de mon coeur profond

Qui chante

 

Ce n'est ni plaisir ni langueur

Ce n'est pas non plus dépit ou douleur

 

Mes larmes ressemblent à des flots bleus

Qui poursuivent leur voyage infini

 

Avec le ciel empourpré de l'aurore

Le vent le scintillement des étoires

Comme la rumeur des vagues

Mes larmes chantent

 

 

 

 

 

《COSMOS》

 

 

Des galaxies brillants

Flottent dans l'espace infini

Elles sont l'écho lointain d'un ailleurs merveilleux

 

A mon insu, ma nature brillante pourrait les entrevoir

Au cours de leur long long voyage

Moi, simple créature terrestre

M'aperçoivent-elles ?

 

 

 

 

 

《SPECTACLE DE LARMES》

 

 

Derrière les larmes

Transparaît la mystérieuse pureté du monde

Quand les ténèbres occultent la lumière

Rudes sont les épreuves !

Cependant

Le spectacle qui flotte dans les larmes

Dévoile une mystérieuse pureté

 

 

 

 

 

《REALITE》

 

 

A travers le verre d'une bouteille

Le spectacle m'apparaît identique

Mais sensiblement déformé

 

Ce que je vois est palpable

Mais est-ce vraiment la réalité ?

 

Je te vois

Mais est-ce vraiment ta réalité ?

 

A travers le verre de la bouteille

J'observe

Mais est-ce vraiment ma réalité ?

 

Le doute s'installe

 

 

 

 

 

《TIEDEUR DE VIE》

 

 

Une tiédeur imprègne ma peau

Une telle tiédeur

La tiédeur de la vie !

 

Le tronc est si épais

Que je ne peux l'enlacer de mes bras

Le feuillage dense

Me cache le ciel

Comme une vqste ombrelle

 

Dans le frémissement de la brise

Le parfum des jeunes feuilles se répand alentour

M'envahit

 

Je suis vivant

Je suis vivant

 

C'est comme un murmure une voix

 

 

 

 

 

《Le TEMPS PASSE...》

 

 

Le vent erre

Les gouttes de pluie tombent consolantes

A la fenêtre aux douces lueurs

Face au monde extérieur

Un soupir vaguement m'effleure

Le temps passe a mon insu...

 

Le vent s'abrite de la pluie sous l'auvent

Les gouttes de pluie s'amusent

A la fenêtre crépusculaire

Les yeux levés vers le ciel

Je pressens l'avenir...

 

 

 

 

 

FOLLOW ME

  • Facebook Classic
  • Twitter Classic
  • c-youtube

COPYRIGHT© 2014 by  Shohei ONO. ALL RIGHTS RESERVED

bottom of page